Comment reconnaître un bon vin facilement

Le vin fait partie des boissons les plus appréciées dans le monde. Qu’il soit un vin de champagne, rouge, blanc, rose ou gris, il est apprécié selon trois principaux critères : le visuel par sa couleur, l’odeur par ses arômes, et le gout en bouche par sa dégustation. La combinaison de ces trois caractéristiques déterminera alors la qualité du vin : bon ou mauvais, millésimé ou non. Entre autres, le raisin est la matière première de tous les types de vins dans le monde. On a le choix entre deux grandes familles de raisins : noirs ou blancs, pour chaque type à produire : vin rouge ou vin blanc. Ainsi, le vin est produit à partir de raisins. La vigne, sur laquelle ils poussent, peut appartenir à diverses variétés. Ce sont ces différentes variétés de vigne que l’on appelle cépages. Il en résulte alors que c’est bien le cépage qui est à la base de chaque type de vin. Par exemple, en Bourgogne, il existe quatre principaux cépages : les cépages “rouge” dont le gamay et le pinot noir ; les cépages “blanc” avec l’aligoté et le chardonay. Et le cabernet est une famille de cépages parmi les plus abondants dans le monde. Mais comment accéder au choix des meilleurs vins ? Ci-dessous quelques notes à prendre en compte pour vous y prendre.
Le visuel : couleur, bouteille et étiquette
De quelle région provient-il ?
Il revient à celui qui achète son vin de savoir reconnaître certains indices qui sont marqués sur l’étiquette de la bouteille de vin. D’abord il vous faut identifier le nom du vin marqué sur l’étiquette. Le nom du vin désigne la marque commerciale. Ce qui en fait donc un gage de la qualité du cru. S’il fait mention d’un château ou d’un domaine, vous pouvez avoir confiance. Le classement du vin indique qu’il appartient à une classification officielle. Pour ce qui concerne le vin rouge de Bordeaux par exemple, vous pourrez y lire « Grand Cru Classé ».
Est-ce un vin millésimé ?
Le millésime est un élément de grande importance quand vous recherchez un vin de qualité. Il s’agit de l’année où le raisin a été récolté et le vin produit. En fonction des récoltes, les vins sont classés en deux groupes : à boire ou à garder. Toutefois, il n’est pas obligatoire de mentionner le millésime d’un vin sur son étiquette.
Comment est sa couleur ?
Une fois le vin versé dans un verre, vous pouvez vous faire une idée de sa qualité sur sa robe. C’est-à-dire sa couleur, ses nuances, son intensité, sa brillance et sa limpidité. Vous devez savoir qu’un vin de qualité est synonyme de robe intense et brillante. De plus, il est bien connu qu’un vin rouge qui tend à être rouge brique ou brun ne déçoit jamais. De même, un vin blanc presque doré fera le bonheur des papilles.
À propos du prix
Bien entendu, le prix de la bouteille de vin est également affiché. Vous pourrez faire l’acquisition d’une bonne bouteille à 5 euros. Toutefois, un caviste pourra vous conseiller en choix. Il faut dans tous les cas être conscient que ce n’est pas parce qu’une bouteille a un prix élevé qu’elle sera forcément bonne. Dans cette optique, n’accordez aucune importance à son design, car une belle étiquette ne rime pas forcément avec la qualité du vin.
Il est important de préciser que les bouteilles en plastique sont à éviter si l’on recherche réellement du bon vin.
Le goût et l’odeur par la dégustation
Pour évaluer la qualité d’un vin, il faut le déguster dans un verre par la bouche et sentir l’odeur de son arôme par le nez.
En bouche : acide, alcool et tanins
Pour que le vin soit bon, il doit être équilibré. Concrètement, le vin ne doit pas être vert (trop acide), ou au contraire lourd et écœurant (trop gras), ou asséchant et astringent (tanins trop marqués). Pour les vins blancs et les vins rouges, il doit y avoir un bon équilibre entre le côté acide, onctueux (sucre, alcool) et les tanins.
Par exemple, un vin blanc présentant un excès d’acidité vous paraitra trop vert. Par contre, un vin blanc avec un excès de gras (par exemple trop de sucre, et pas assez d’acidité pour l’équilibrer) vous semblera trop écœurant.
En ce qui concerne le vin rouge, un excès de tanins donnera un vin astringent, trop amer, et même asséchant. Mais si ce même vin possède assez de gras pour masquer les tanins (car le gras tapisse la bouche, quand les tanins s’assèchent), alors il restera équilibré.
Vous avez donc ici une notion très importante selon laquelle, dans le vin, tout est question d’équilibre. L’acide rime avec fraîcheur, l’alcool apporte la chaleur et les tanins dénichent l’astringence. Effet des arômes sur les odeurs et les saveurs des vins
Analyse par le nez
Ceci se déroule en deux étapes dont la première consiste à sentir le vin dans un verre à dégustation rempli au tiers, que l’on appelle “premier nez”. La seconde c’est le “deuxième nez” où l’on tourne le vin dans le verre pour l’aérer. On peut par la suite discerner trois grandes familles d’arômes dont : les arômes primaires ou variétaux, les arômes secondaires et les arômes tertiaires.
Effet des arômes sur les saveurs des vins
Un bon vin doit aussi avoir une bonne longueur en bouche. Cette caractéristique correspond au temps pendant lequel les arômes restent bouche après que vous avez recraché ou avalé le vin. Les arômes de fruits d’un bon vin peuvent persister dans la bouche.
Plus explicitement, on parle ici de la persistance aromatique du vin, qui est liée à la qualité du raisin, notre matière première. Notons que la gamme olfactive (la quantité d’arômes que vous percevez), et son intensité (la puissance des arômes), dépendent de nombreux facteurs.
Malgré tout ce qui a été mentionné, il faut faire la distinction entre un « mauvais vin » et un vin que vous n’aimez pas.
Comment se passe une dégustation de Beaujolais Nouveau par rapport à un vin de garde ?
La dégustation de vins revêt des subtilités variées. L’éminence du Beaujolais Nouveau et celle d’un vin de garde ne laisse pas indifférent les connaisseurs. La diversité du cépage gamay, omniprésente dans le Beaujolais Nouveau, révèle avec légèreté des arômes fruités et une fraîcheur indéniable lors de son dégustation. Attendez-vous davantage à des notes de banane, de fruits rouges, ou même de bonbon anglais, délicatement ligotées pour offrir un véritable feu d’artifice olfactif et gustatif.
Le rituel de dégustation du Beaujolais Nouveau est notablement différent puisqu’il se déguste jeune, généralement l’année suivant sa récolte. On recherche spontanéité, vivacité lorsqu’il est question de beaujolais.
À l’opposé, le vin de garde, souvent plus charpenté comme un vin de Bordeaux ou de Bourgogne, possède une richesse aromatique qui s’affine avec le temps. Il offre une palette de saveurs multiples qui s’étoffe progressivement en bouche, le passage en fût de chêne apportant une complexité tant rêvée. Il est indispensable de le carafer pour en libérer tous les arômes. Cette dégustation se veut donc plus longue, plus patiente et davantage réfléchie.
Indubitablement, ces deux types de vins offrent une véritable parenthèse de volupté gustative, les nuances et les différences dans leurs dégustations témoignent de l’extrême richesse du vin. Il ne reste donc qu’à se laisser bercer par ces magnifiques nectars, le nez plongé dans son verre, à explorer chaque effluve, chaque note, chaque sensation.